Près de 20 000 personnes ont participé aujourd’hui à la manifestation pour le pouvoir d’achat à Berne et ont ainsi demandé une hausse des salaires et des rentes de retraites. La vie devient plus chère, les salaires et les rentes perdent de leur valeur. Les revenus réels des travailleuses et travailleurs de Suisse ont baissé en 2023 pour la troisième année d’affilée. Le coût de la vie devient difficile à supporter. S’y ajoutent des augmentations prévues ou déjà annoncées sur les loyers, les primes d’assurance-maladie ou l’électricité. Il faut donc que les revenus progressent aussi.
Les employeurs doivent faire un pas
La manifestation d’aujourd’hui donnait le départ des mobilisation syndicales de l’automne. Une perte réelle de valeur des salaires doit être évitée à tout prix. Le président de l’USS, Pierre-Yves Maillard, a questionné sur la place fédérale : « Si la compensation du renchérissement ne peut pas être garantie maintenant, quand le sera-t-elle ? Le chômage est au plus bas, les profits et dividendes sont au plus haut. Dans une telle situation, les salaires doivent s’adapter au niveau des prix. Il est temps que les salaires augmentent ! »
Hausses réelles
Dans les négociations salariales, il faut des augmentations réelles, donc qui aillent au-delà des hausses des primes, des loyers, de l’électricité et de l’ensemble des prix. Les personnes titulaires d’un CFC doivent pouvoir gagner au moins 5000 francs par mois. Les salarié-e-s doivent recevoir leur part des gains de productivité. Il y a suffisamment d’argent pour permettre à tout le monde de vivre de son revenu.
13e rente AVS nécessaire
L’inflation et les augmentations des loyers et des primes feront perdre aux retraité-e-s l’équivalent d’une rente mensuelle complète d’ici fin 2024. La 13e rente AVS peut compenser cette perte et arrive donc juste au bon moment. Car les rentes LPP, elles, ne sont pas ajustées à l’inflation. Il faut donc augmenter les rentes AVS, ce qui es tune bonne affaire pour 90% des gens qui travaillent.