Photo du début de la manifestation du 16 septembre 2023 et du cortège
 

Près de 20 000 personnes affluent Berne pour exiger plus de salaires et de meilleures rentes

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Communiqués de presse

Manifestation nationale pour le pouvoir d’achat

Près de 20 000 personnes se sont rendues à Berne aujourd’hui pour exiger des hausses de salaire et de rente, parce que la vie est toujours plus chère. Venant des quatre coins de la Suisse, les participant-e-s attendent aussi du monde politique qu’il prenne des mesures immédiates pour alléger le fardeau des primes-maladie et qu’il mette en place une protection efficace des locataires contre les abus et les rendements prohibitifs des propriétaires immobiliers. Pour les gens qui travaillent, les fins de mois sont de plus en plus serrées. La grande manifestation d’aujourd’hui envoie un signal clair et net : dans un pays riche comme la Suisse, il y a assez d’argent pour que tout le monde puisse vivre bien. L’appel à manifester émanait d’une large alliance en faveur du pouvoir d’achat, réunissant les syndicats de l’USS, les fédérations de Travail.Suisse, l’ASLOCA, le PS, les Vert-e-s. Cette mobilisation n’est qu’un début : les combats vont se poursuivre, tant dans les négociations salariales par branches que lors des prochaines campagnes de votation sur les primes-maladie et les rentes.

Soignant-e-s, menuisiers et menuisières, manœuvres, enseignant-e-s, collaboratrices et collaborateurs scientifiques, assistant-e-s sociaux, mécanicien-ne-s de locomotives, employé-e-s de la restauration, maçon-ne-s, employé-e-s de la Poste et de nombreuses autres personnes qui travaillent dur au quotidien sont venues de toutes les régions du pays pour faire entendre leur message : maintenant, les salaires doivent augmenter ! La bonne conjoncture économique et les caisses bien garnies des entreprises permettent en effet des hausses substantielles. Pendant des années, ce sont surtout les actionnaires, les cadres et les patrons qui ont profité de rémunérations en hausse, de bonus et de dividendes. Maintenant, il faut que les salarié-e-s ordinaires reçoivent leur part de la bonne conjoncture.

Des hausses générales de salaire

Dans le cadre des négociations salariales en cours, il faudra des augmentations générales de salaire qui aillent au-delà des hausses des primes-maladie, des loyers, de l’électricité et des prix en général. Toute personne qui a fait un apprentissage doit gagner au moins 5000 francs par mois. Les travailleuses et les travailleurs doivent enfin avoir leur part des gains de productivité. Il y a assez d’argent pour que tout le monde puisse boucler les fins de mois avec ses revenus.

Mettre fin à une politique de revenu qui favorise les gens aisés

La charge des primes-maladie est devenue littéralement insupportable. Il faut substantiellement augmenter les réductions de primes (subsides) afin d’alléger ce fardeau pour les bas et moyens revenus, au lieu de baisser les impôts des gens fortunées et à hauts revenus. L’explosion des loyers doit également être stoppée par un plafonnement des marges d’augmentations. Enfin, sur le marché de l’électricité, il les grands groupes ne doivent plus pouvoir engranger des milliards de bénéfices tout en répercutant les risques sur les consommatrices et consommateurs par le biais de hausses de tarifs.

 

L'alliance « Manifestation pour le pouvoir d’achat » : Syndicats de l’USS, fédérations de Travail.suisse, ASLOCA, le PS, les Vert·e·s

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