Tragédie de l’amiante

  • Protection de la santé et sécurité au travail
Communiqués de presse

Le Conseil fédéral n’a plus le droit de faire attendre les victimes

La réponse du Conseil fédéral à la motion de la Commission des affaires juridiques du Conseil national (« Un fonds pour une indemnisation juste des victimes de l’amiante ») publiée aujourd’hui est insatisfaisante. Pour de nombreuses personnes malades à cause de l’amiante, elle apparaît sans doute comme un vrai déni de justice, soit le refus du gouvernement de se retrousser les manches.

En effet, si ce dernier reconnaît, dans l’exposé des motifs qu’il avance pour recommander le rejet de la motion que beaucoup de victimes de l’amiante ne sont pas concernées par les prestations de qualité de l’assurance-accidents suisse, précisément pour cette catégorie de personnes particulièrement concernées (p. ex. les proches des travailleurs concernées ou les personnes qui ont vécu à proximité des fabriques d’amiante), il ne propose quand même pas de solution juste.

Il veut toutefois reprendre la demande, faite par l’Union syndicale suisse (USS), d’organiser une table ronde consacrée à la recherche de solutions possibles à la tragédie de l’amiante. Mais, malheureusement, sans fixer de calendrier pour ce faire.

C’est pourquoi l’USS demande au Conseil fédéral de convoquer sans délai cette table ronde avec tous les acteurs principaux concernés. À cette occasion, il s’agira de débattre et clarifier les questions de la prescription, des mesures de prévention et d’un fonds de dédommagement financé par l’économie. « Les victimes de l’amiante ne doivent pas attendre plus longtemps », estime Luca Cirigliano, secrétaire central de l’USS responsable du droit du travail et des conditions de travail.

  

Seule la version allemande de ce communiqué a été publiée.

renseignements :

Luca Cirigliano, secrétaire central de l'USSr, 076 335 97

Responsable à l'USS

Luca Cirigliano

Secrétaire central

031 377 01 17

luca.cirigliano(at)sgb.ch
Luca Cirigliano
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