L'USS rejette clairement l'initiative, car elle n'offre aucun avantage aux travailleurs et conduira au contraire à une insécurité juridique, notamment en ce qui concerne les mesures de protection prises par l'Etat sur le lieu de travail pendant les pandémies.
L'initiative populaire intitulée "Pour la liberté et l'intégrité physique" demande que toute atteinte à l'intégrité physique ou mentale, notamment les vaccinations, soit soumise au consentement explicite des personnes. Elle souhaite limiter la portée de mesures qui seraient prescrites par l'Etat. Les initiants militent en particulier contre une obligation de vaccination qui n'existe pas et qui est purement théorique.
L'initiative est toutefois formulée de manière très large ou peu claire et pourrait avoir une influence négative sur de nombreux domaines de l'action de santé publique.
Ironiquement, l'initiative ne concerne pas les relations entre personnes privées, de sorte que les employeurs pourraient continuer à fixer des mesures telles que des prescriptions de vaccination dans le contrat de travail. En revanche, la protection de la santé par la loi serait limitée. C’est inacceptable, et il faut donc voter clairement non à cette initiative.