Ne pas affaiblir l’obligation d’annonce

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Mise en œuvre de l'initiative du 9 février: le taux de chômage doit rester à 5%

L’obligation d’annonce des postes vacants décidée dans le cadre de la mise en œuvre de l’art. 121a Cst. (initiative contre l’immigration de masse) doit bénéficier aux chômeurs et chômeuses âgés. Cette obligation doit être conçue de telle sorte que dès son introduction, les personnes concernées aient réellement accès aux offres d’emploi. L’USS estime donc que dès le départ, que le seuil de chômage à partir duquel les postes vacants doivent être annoncés doit être de 5%. Mais il ne faut pas conditionner cette obligation à un taux de 8% dans un premier temps à un taux 8%, comme le proposent les cantons.

L’échelonnement voulu par les cantons qui aurait trouvé un écho favorable auprès du Conseil fédéral, selon la NZZ am Sonntag et d’autres médias, fait courir le risque que l’obligation d’annonce ne soit tout simplement contournée par les entreprises. Il instaurerait en outre une insécurité du droit pour les entreprises.

Il est actuellement très facile pour les entreprises d’annoncer les postes vacants (p. ex. sur www.job-room.ch). Il est par contre possible de faire preuve de flexibilité en ce qui concerne le délai pendant lequel les postes vacants sont exclusivement communiqués aux ORP. Tout particulièrement dans la phase d’introduction de cette nouvelle réglementation. Les ORP devraient rapidement communiquer aux entreprises s’ils n’ont probablement pas ou seulement peu de candidats appropriés. Le délai d’attente devrait alors tomber.

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

031 377 01 16

daniel.lampart(at)sgb.ch
Daniel Lampart
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