L’Union syndicale suisse (USS) a appris avec consternation que la direction de l’Hôpital de la Providence a décidé de licencier avec effet immédiat 22 de ses employé(e)s. L’USS exprime sa solidarité avec les victimes de cette mesure.
L’escalade prise par le conflit du travail à l’hôpital neuchâtelois est intolérable. En effet, le droit de grève garanti par la Constitution fédérale a été violé. On ne peut pas accepter qu’une personne qui se met en grève pour le maintien d’une convention collective de travail (CCT) doive s’attendre à être licenciée avec effet immédiat. Cela, d’autant moins que la Suisse a ratifié la convention de l’Organisation internationale du Travail (OIT) contre les licenciements antisyndicaux.
En procédant de la sorte, la direction de l’Hôpital de la Providence foule aux pieds le partenariat social. Et cet hôpital entend même profiter à l’avenir aussi de subventions publiques. Le gouvernement neuchâtelois doit une fois pour toutes mettre fin à de telles méthodes, ainsi que l’a également demandé le Parlement cantonal.
Thomas Zimmermann (079 249 59 74), responsable de la communication et porte-parole de l’USS, se tient à votre disposition pour tout complément d’information.