Le moteur de l’économie ronfle, les entreprises encaissent de juteux bénéfices. Mais notre pays compte toujours d’innombrables travailleurs et travailleuses pauvres, lesdits « working poor », c’est-à-dire des personnes qui sont pauvres alors qu’elles travaillent à plein temps. Pour un pays riche comme le nôtre, c’est un signe évident de pauvreté.
Pour mettre fin à cette situation inacceptable, l’Union syndicale suisse (USS) a mis au point une initiative populaire pour des salaires minimums. Elle doit garantir que personne, travaillant à plein temps, ne gagne moins de 4000 francs par mois. Elle veut aussi introduire des salaires minimums dans le plus grand nombre possible de branches, respectivement protéger ceux qui existent déjà ; cela, à travers les conventions collectives de travail (CCT). L’initiative pour des salaires minimums sera l’un des principaux points abordés par le congrès de l’USS, samedi prochain à Berne. La récolte des signatures commencera à la mi-janvier.