La grande majorité des entreprises suisses vont enregistrer des bénéfices juteux cette année. Malgré l’actuelle surévaluation du franc, les perspectives pour l’an prochain sont également positives. Les salarié(e)s doivent profiter de cette évolution réjouissante sous la forme de hausses sensibles de leurs salaires. Car ils ont contribué de manière déterminante à la bonne situation dans laquelle se trouve l’économie suisse.
Les salarié(e)s à bas et moyens revenus ont été les perdants de la dernière reprise conjoncturelle, de 2004 à 2008. Les principaux profiteurs ont été les hauts et très hauts revenus. Cela ne doit plus se reproduire. Des hausses générales des salaires s’imposent. Elles sont la base d’une évolution des salaires juste et équilibrée ainsi que du remplacement des bonus par des salaires fixes.
Dans ces discours attachés de
- Paul Rechsteiner, présidente de l'USS
- Daniel Lampart, économiste en chef de l'USS
- Aldo Ferrari, membre de comité directeurs du syndicat UNIA
- Giorgio Tuti, président du SEV
- Denise Chervet, secrétaire centrale ACEB
nous montrerons qu’existe une marge de manœuvre pour des hausses de salaire. Nous aborderons aussi la question de l’importance des négociations salariales pour la répartition des revenus et la politique conjoncturelle et présenterons des pronostics concernant la situation conjoncturelle.