La réponse de l'USS est disponible ci-dessous en format PDF.
L'USS y souligne notamment qu'une délégation accrue de compétences à des prestataires privés entraînerait des changements dans la gestion des aéroports ou d'autres infrastructures, où les décisions, les contrôles ou la surveillance sont effectués par des organisations non gouvernementales. Dans ce cas, il existe un risque de conséquences négatives sur les conditions de travail, le respect des droits du travail ou les normes de sécurité si les prestataires privés tentent de réduire les coûts. La même chose est à craindre si des services de navigation aérienne essentiels étaient externalisés à des prestataires étrangers.
Le relèvement proposé de l'âge de la retraite des pilotes d'hélicoptère est également critiqué, car il a des conséquences négatives sur la sécurité. Les syndicats renvoient en outre aux directives de l'agence européenne EASA, qui fixe la limite d'âge à 60 ans pour toutes les opérations en mono-pilote (« single pilot »).
Cependant, les syndicats considèrent comme positives les exceptions à la loi sur la transparence. La clarification apportée par le nouvel article 107d de la loi sur l'aviation signifie qu'à l'avenir, le public n'aura désormais accès plus qu'aux rapports finaux concernant les incidents. Les syndicats approuvent cette modification puisqu'il permettra aux personnes impliquées de ne plus faire de la rétention d'informations dans le but de se protéger. Cela améliorera la qualité et la sécurité des enquêtes sur les incidents.
La réponse complète de l'USS à la consultation est disponible ci-dessous en format PDF.