Bien sûr, selon les circonstances, l’USS travaille avec tous les groupes parlementaires. Toutefois, les élu(e)s ayant un lien étroit, le plus souvent de nature professionnelle, avec les syndicats se trouvent toutes et tous dans deux groupes du nouveau parlement : celui des Verts et celui du PS.
Les élu(e)s qui sont aussi des professionnel(le)s des syndicats de l’USS sont les suivant(e)s :
Pour le PS :
- Paul Rechsteiner, président de l’USS (SG),
- Max Chopard-Acklin, secrétaire syndical Unia (AG),
- Philipp Hadorn, secrétaire syndical SEV (SO),
- Edith Graf-Litscher, secrétaire syndicale SEV (TG),
- Corrado Pardini, secrétaire syndical Unia (BE),
- Maria Roth-Bernasconi, secrétaire générale de l’APC (GE),
- Jean-Christophe Schwaab, secrétaire syndical USS (VD,)[1]
- Eric Voruz, secrétaire syndical retraité Unia (VD).
Le groupe du Conseil national du PS compte ainsi huit syndicalistes au sens étroit du terme, et donc un élément de plus que lors des élections d’il y a quatre ans. Dans leurs rangs, Jean-Claude Rennwald, André Daguet et Christine Goll ne se représentaient plus.
Pour les Verts :
- Balthasar Glättli, responsable de campagnes pour le ssp (ZH),
- Louis Schelbert, secrétaire dirigeant de l’Union syndicale lucernoise (LU),
- Franziska Teuscher, coprésidente de la Commission féminine de l’USS (BE),
- Daniel Vischer, président de la section Transport aérien du ssp (ZH).
Le groupe parlementaire des Verts compte donc de nouveau quatre syndicalistes professionnels. Malheureusement, Katharina Prelicz-Huber, présidente du ssp, malgré un excellent travail parlementaire, n’a pas été réélue.
Lien biographique
D’autres élu(e)s, qui consacrent une bonne partie de leurs activités aux syndicats et /ou ont occupé par le passé, durant de longues années, des fonctions importantes dans les syndicats se retrouvent par exemple :
dans le PS :
Hildegard Fässler, présidente de la Commission de politique sociale de syndicom (SG), Susanne Leutenegger, ancienne secrétaire centrale du SIB (BL), Christian Levrat, ancien vice-président de l’USS (FR), Mathias Reynard, président de la Jeunesse Unia du Valais romand (VS) et Roberto Zanetti, ancien secrétaire SEV (SO) ;
chez les Verts : Regula Rytz, ancienne secrétaire centrale de l’USS (BE).
En outre, de nombreux élu(e)s du PS et des Verts sont membres d’un syndicat de l’USS et prennent aussi part à la défense des intérêts syndicaux.
Autres associations
Avec les nouveaux élu(e)s Yvonne Feri, secrétaire dirigeante de l’association des enseignant(e)s zurichoise (AG), et Martin Naef, du comité de la SEC du canton de Zurich (ZH) ainsi que la confirmation du sortant Daniel Jositsch (contrat de coopération avec la SEC), la « députation ouvrière » dans le groupe socialiste englobe trois membres de plus, représentant d’autres associations de salarié(e)s, qui n’appartiennent pas à l’USS.
De nouveau, les syndicats sont ainsi solidement représentés. Cela ne sera pas de trop. Car les bourgeois ont hissé le pavillon noir du démontage, particulièrement en matière de politique sociale, une tradition désormais. L’engagement total de représentant(e)s des salarié(e)s et de la gauche sera nécessaire pour que ce parlement n’approuve pas que des projets que nous serons ensuite obligés d’enterrer à coup de référendum. Car, après des années de croissance des inégalités sociales et de redistribution inéquitable, les signes de changement doivent aussi se manifester au parlement.
[1] Son siège n’est pas définitivement assuré, puisque dépendent du deuxième tour des élections vaudoises au Conseil des États, dans lesquelles la conseillère nationale élue G. Savary fait office de favorite. Si G. Savary est confirmée au Conseil des États, J. C. Schwaab prendra sa place au Conseil national.