Une gifle retentissante pour les fossoyeurs du social

  • Prévoyance professionnelle
Communiqués de presse
Écrit par Paul Rechsteiner, président de l’USS

L’USS et ses fédérations empêchent un vol des rentes

Les Suissesses et les Suisses ne veulent pas de démantèlement social, ni dans le 2e pilier ni dans l’AVS. Le « non » à une baisse des rentes du 2e pilier sorti des urnes aujourd’hui est aussi net que le rejet par le peuple de la 11e révision de l’AVS en 2004. Le résultat du scrutin d’aujourd’hui revient également à renvoyer à leurs chères études ces politicien(ne)s qui pensent devoir justifier leurs visées de démantèlement social en dressant les uns contre les autres les jeunes et les aîné(e)s. La majorité des citoyen(ne)s de ce pays savent cependant que le niveau de la prévoyance vieillesse ne saurait être abaissé, précisément en ce qui concerne les bas et moyens revenus. Pour cette même majorité, le niveau des rentes n’est pas, contrairement aux affirmations des partisans de leur baisse, uniquement une question de mathématique financière et actuarielle. Le niveau des rentes doit en effet permettre à chacun(e) de vivre une retraite décente, à quelle que catégorie de revenu il appartienne. Ce n’est possible que si les assurances privées ne transforment pas les assurances sociales en instruments de maximisation de leurs profits. Le « non » du peuple du peuple est donc aussi un « non » aux milliards réalisés par les assurances sociales au détriment des assuré(e)s.

Le résultat de ce scrutin – acquis malgré les dix millions de francs de propagande dépensés par economiesuisse et les assurances – est aussi une mise en garde à l’intention du Parlement : si la majorité de droite veut, comme elle entend le faire, démanteler l’assurance-chômage, l’AVS (via la 11e révision) et l’assurance-accidents, c’est le peuple qui, là aussi, aura le dernier mot. L’USS et ses fédérations vont en effet continuer à combattre toutes les tentatives d’abaisser le niveau de protection sociale obtenu après des décennies de haute lutte.

Pour elle, le « non » d’aujourd’hui représente un mandat : celui de combattre non seulement des baisses de rentes et le démantèlement d’assurances sociales, mais aussi celui de continuer à améliorer le niveau de la sécurité sociale en Suisse. Précisément en ce qui concerne la prévoyance vieillesse, le but de garantir à tout un chacun une retraite décente, quelle que soit la situation conjoncturelle et indépendamment des crises financières, n’est de fait pas encore atteint.

Responsable à l'USS

Gabriela Medici

Première secrétaire adjointe

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Gabriela Medici
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