En mai dernier, le nombre de personnes au chômage a enregistré un nouveau recul. Pour la première fois depuis l’automne 2019, moins de 100 000 personnes doivent timbrer au chômage et chercher un emploi. Pour les salarié-e-s du pays, cette évolution est positive. Elle reflète aussi l’actuelle bonne situation conjoncturelle.
Malheureusement cependant, les personnes entre 60 et 64 ans ont pour l’heure peu profité de cette relance. Ce groupe d’âge connaît désormais le taux de chômage le plus élevé. Et le nombre de personnes au chômage reste encore bien plus important qu’avant la crise du coronavirus.
Les offices régionaux de placement (ORP) doivent redoubler d’efforts concernant l’intégration des chômeurs et chômeuses âgés dans le monde du travail. La Confédération met à leur disposition, à travers le « Programme d’impulsion » de 2019, plus de 60 millions de francs pour la réinsertion de ces derniers. En mai dernier, on a compté à nouveau davantage de postes vacants – +70 000 – annoncés aux ORP, soit une hausse de plus de 70 000. Cela représente un grand potentiel de placement.