L’an prochain, les primes des assurances-maladie augmenteront une nouvelle fois de 4,5 % en moyenne. Beaucoup de ménages ne peuvent plus faire face à ces lourdes charges. Raison pour laquelle l’USS exige dans ce domaine qu’un but social applicable et obligatoire soit instauré dans toute la Suisse. Les primes des assurances-maladie doivent représenter au maximum 10 % du revenu net.
Les primes des assurances-maladie ont quasiment doublé depuis 1997 et l’an prochain, elles vont à nouveau augmenter de 4,5 % en moyenne. Les ménages doivent assumer une charge allant de 14 à 16 %, selon leur taille et les cantons. Cela montre, d’une part, que le système des réductions de primes ne corrige que faiblement le système antisocial des primes par tête. De l’autre, le but social qui prévoyait que personne ne doive consacrer plus de 8 % de son revenu aux primes n’est de loin plus atteint.
En sont responsables les programmes d’austérité continus de la Confédération et des cantons où les moyens attribués aux réductions de primes d’assurance-maladie sont aussi diminués. La troisième réforme de l’imposition des entreprises ainsi que la révision prévue des prestations complémentaires, dont les bénéficiaires devront accepter un remboursement des primes bien plus bas, vont encore aggraver la situation.
L’USS exige que cette situation toujours plus menaçante pour les ménages soit corrigée. Elle demande qu’un but social applicable et obligatoire soit instauré dans toute la Suisse. Celui-ci doit fixer que les primes des assurance-maladie représentent au maximum 10 % du revenu net.
Renseignements :
- Thomas Zimmermann, responsable de la communication de l'USS, 079 249 59 74