Le 1er juin 2008, le peuple a dit clairement NON au diktat des caisses et à une médecine à deux vitesses. Aujourd’hui, il s’agit donc de trouver des solutions pour une politique sociale de la santé. Lors de sa dernière session d’hiver, le Conseil des États a « décidé de ne rien décider ». C’est maintenant le tour du Conseil national. Dans la perspective des délibérations de sa commission compétente, des organisations spécialisées et professionnelles du secteur de la santé veulent présenter un modèle commun qui se différencie nettement des modèles qui ont échoué à ce jour et est compatible avec les idées développées par l’assurance-maladie Visana. Au cœur de ce modèle se trouve l’interlocuteur/interlocutrice personnel de santé (IPS). L’IPS doit garantir les soins primaires dans le cadre de la médecine de famille, coordonner de manière optimale les prestations entre elles et contribuer ainsi à la baisse et à la maîtrise de coûts. Ce modèle garantira également l’accès de toutes les catégories de la population à des soins médicaux de haut niveau, favorisera la fourniture de soins en réseau et laissera pour l’essentiel aux patient(e)s le libre choix du médecin.
Plus d'information dans ces discours en annexe de :
- Claudia Galli, président de la FSAS
- Christine Goll, présidente du ssp et vice-présidente de l’USS
- Christoph Bosshard, président de l’ASMAC
- David Winizki, médecin de famille
et les commentaires de l'USS sur la thématique.