La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) a corrigé aujourd'hui les décisions terriblement hostiles aux salarié(e)s du Conseil national sur la réforme de la prévoyance vieillesse. L'Union syndicale salue que la CSSS n'ait pas répondu aux provocations de la majorité du Conseil national et ait refusé de relever automatiquement l'âge de la retraite à 67 ans ainsi que de supprimer la rente de veuve, et qu'elle ait maintenu la compensation partielle des pertes de rentes des caisses de pension par l'AVS.
Il serait faux de vouloir compenser la baisse du taux de conversion uniquement dans le deuxième pilier. Cela reviendrait beaucoup trop cher à tout le monde. A cela s'ajoute que le niveau de rente visé ne pourrait même pas être garanti, malgré des hausses massives des cotisations LPP. La voie la plus sûre et la plus sociale de corriger les pertes dans le deuxième pilier est d'augmenter les rentes AVS. L'USS rejette par contre les propositions de minorité de la CSSS. Celles-ci seraient plus chères que la proposition de la majorité. Il n'y aurait en outre qu'une minorité des salarié(e)s qui pourraient profiter des améliorations voulues.
L'USS ne tirera un bilan définitif qu'à la fin du débat parlementaire sur Prévoyance vieillesse 2020. Elle traitera des décisions du Parlement lors d'une assemblée des délégué(e)s extraordinaire le 24 mars 2017 et se prononcera alors sur la suite à donner.
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