Dans de nombreuses universités suisses, les étudiant-e-s ont occupé des salles de cours et se sont mobilisés pour dénoncer l’asservissement rampant de la formation et de la recherche aux intérêts des milieux économiques, ainsi que les nombreux ratés du « système de Bologne ». Ils s’engagent aussi contre de nouvelles barrières financières à la formation, par exemple une hausse des frais d’écolages, dont sera par exemple bientôt saisie le Parlement zurichois. En résumé, ils défendent le droit pour chacune et chacun d’avoir accès à une formation de qualité.
Le Comité de l’USS s’est réjoui de la forte participation au mouvement de protestation des étudiant-e-s et s’est rallié à son slogan international: « Education is not for sale » (« La formation n’est pas à vendre »), relayé dans de nombreux pays. Il s’est en particulier solidarisé avec les étudiant-e-s des universités de Bâle, Zurich, Berne, Genève et Lausanne. Il soutient également le personnel technique et le corps intermédiaire des hautes écoles, qui paient, eux aussi, la facture des plans d’austérité.
Ce soutient de l’USS aux étudiant-e-s n’est pas le fruit du hasard. En effet, l’USS porte depuis longtemps les revendications mises aujourd’hui en avant par les étudiant-e-s, à savoir :
- NON aux mesures d’austérité dans la formation, que ce soit dans la formation professionnelle initiale ou dans les hautes écoles,
- NON au relèvement des taxes d’études,
- NON aux effets négatifs du système de Bologne,
- OUI à un développement des bourses d’études,
- OUI à une amélioration de l’encadrement,
- OUI à une participation efficace des apprenti-e-s, des étudiant-e-s, du personnel des hautes écoles et du corps intermédiaire
et OUI à un droit à la formation pour toutes et tous.