Le marché du travail a été secoué par la pandémie du coronavirus. Ce qui a aussi touché les places d’apprentissage. Au printemps dernier, des craintes sont par conséquent apparues, selon lesquelles, cette année, les jeunes terminant leur scolarité obligatoire ne devaient que difficilement trouver une place d’apprentissage. Grâce à la task force nationale « Perspectives Apprentissage 2020 », au sein de laquelle collabore aussi l’USS, il a été possible de faire en sorte que ce scénario ne devienne pas réalité : 76 500 contrats d’apprentissage ont ainsi été signés, ce qui a même permis qu’en septembre 2020, davantage de jeunes ont pu entamer un apprentissage qu’en 2019. Et le chômage de celles et ceux qui ont terminé un apprentissage n’a pas été plus grave, à cause de la pandémie, que les autres années.
La task force « Perspectives Apprentissage 2020 » a connu ces succès grâce à trois projets :
- communication et mise en évidence des mesures existantes et de nouvelles mesures ;
- monitorage du marché des places d’apprentissage et du marché de l’emploi pour les jeunes diplômé-e-s- ainsi que
- soutien à des projets d’encouragement des places d’apprentissage.
Il faut rester vigilant, même si la situation dans laquelle se trouvent actuellement celles et ceux qui ont terminé leur scolarité obligatoire ou un apprentissage est redevenue plus calme. Le mandat de la task force « Perspectives Apprentissage 2020 » court jusqu’à fin 2020. En 2021, la task force suivra de près, aussi sous l’angle du processus relatif au choix d’une profession, la situation des jeunes en fin de scolarité obligatoire. Et l’Union syndicale suisse (USS) continuera à observer le marché des places d’apprentissage ainsi que l’évolution du chômage des jeunes pour demander, si nécessaire, que d’autres mesures soient prises.