L’Union syndicale suisse (USS) salue le fait que le Conseil fédéral reconnaisse la nécessité d’agir contre la cherté du franc. Mais il n’y a pas lieu de se faire des illusions. Le train de mesures proposé par le gouvernement ne peut pas remplacer la Banque nationale. Si celle-ci ne fixe pas rapidement un taux de change plancher de Fr. 1,40 pour 1 euro, le prix qu’il en coûtera pour notre économie se montera bientôt à 100 milliards de francs.
Les mesures désormais proposées par le Conseil fédéral devraient certes contribuer à atténuer les effets négatifs de la surévaluation du franc, en particulier via le chômage partiel. Toutefois, le Parlement fédéral devra prolonger au début de 2012 la durée maximale de ce dernier, car la nouvelle loi la limite à une année.