Il faut relever le plus vite possible le taux de change plancher franc-euro

  • Politique monétaire
Communiqués de presse
Écrit par service de la communication

La politique monétaire pèse sue l'économie réelle

L’Union syndicale suisse (USS) a pris connaissance de la volonté de la Banque nationale suisse (BNS) de continuer à imposer avec la fermeté qui s’impose le taux plancher de 1,20 franc pour 1 euro. Cette mesure est absolument nécessaire, car le franc est fortement surévalué. Le cours équitable du franc par rapport à l’euro oscille entre 1,40 franc et 1,50 franc pour 1 euro, comme le font apparaître des comparaisons internationales de prix. En Suisse, les prix baissent et le chômage augmente. Dans une telle situation, le mandat constitutionnel de la BNS en politique monétaire prescrit on ne plus clairement l’application d’une politique monétaire expansionniste. Or, vu la surévaluation persistante du franc, l’actuelle politique monétaire est restrictive. Selon le mandat de la BNS, le taux de change plancher doit être relevé le plus vite possible.

Les critiques favorables à la suppression du taux plancher adressées par les grandes banques et des politicien(ne)s proches d’elles sont stupides ; une telle suppression serait en effet funeste pour l’économie et antisociale. L’actuel cours extrêmement élevé du franc par rapport à l’euro pèse lourdement sur l’économie réelle suisse. Supprimer le taux plancher serait livrer cette dernière à l’arbitraire des spéculateurs sur les cours de change. Les coûts économiques et sociaux seraient énormes. Salaires et emplois seraient en effet soumis à une très forte pression.

Renseignements

 

  • Daniel Lampart (079 205 69 11), économiste en chef et premier secrétaire de l’USS

Responsable à l'USS

Daniel Lampart

Premier secrétaire et économiste en chef

031 377 01 16

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Daniel Lampart
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