L’Union syndicale suisse (USS) accueille favorablement la décision du Conseil fédéral d’autoriser à nouveau la mise en chômage partiel des personnes titulaires d’un contrat de durée déterminée et d’augmenter la dotation du fonds pour les cas de rigueur. La situation de nombreuses personnes professionnellement actives en Suisse est inquiétante. Le chômage augmente, surtout chez les salarié-e-s âgés. Dans les branches en crise, comme par exemple l’hôtellerie d’affaires ou l’industrie des machines, il n’y a actuellement pratiquement aucune chance de retrouver un emploi. Celle ou celui qui se trouve au chômage partiel ne touche que 80 % de son salaire. Ce sont avant tout les personnes à revenu modeste qui ont toujours plus de difficultés à boucler leurs fins de mois. Très souvent, ils gagnent nettement moins de 3 000 francs par mois. Impossible d’en vivre !
Pour résoudre ces problèmes, il faut que des mesures supplémentaires soient prises. L’USS demande que les personnes à revenu modeste qui se trouvent au chômage partiel touchent la totalité de leur salaire. Afin d’empêcher l’arrivée en fin de droit, il faut réintroduire les mesures prises lors de la première vague du coronavirus. À l’époque, la prolongation de la durée de perception des indemnités journalières de chômage et des délais-cadres a permis à des milliers de chômeurs et chômeuses de ne pas se retrouver en fin de droit. En outre, la prestation transitoire destinée aux chômeurs et chômeuses âgés en fin de droit doit être mise en vigueur aussi rapidement que possible. Elle représente plus que jamais un besoin urgent.