En raison de la situation liée au coronavirus, la situation économique s’est à nouveau assombrie dans les branches de services exposées. Les repas de Noël et les manifestations sont annulés, les voyages aussi. Même sans fermetures directes, la situation s’aggrave pour les travailleurs et travailleuses de ces branches : la menace d’une plus grande insécurité, du chômage partiel ou même de la perte de leur emploi plane. Beaucoup d’entre eux ont un bas salaire et ont du mal à joindre les deux bouts, indépendamment de la crise du coronavirus.
Pour garantir les salaires et les emplois, les mesures de protection économique en matière de chômage partiel ou d’allocations pour perte de gain liées au coronavirus sont décisives. Cette semaine, le parlement a corrigé la mauvaise décision du Conseil fédéral de laisser ces mesures arriver à échéance à la fin de l’année. L’application sans faille doit maintenant rester garantie.
Assurer des capacités hospitalières suffisantes
Au lieu de décider de mesures d'économie les budgets 2022 des cantons doivent tous prévoir des financements non liés à l’activité qui sont nécessaires pour gérer les pics d’activité sans épuiser les équipes. Quand l’activité baissera, le personnel devra pouvoir récupérer du temps et se reposer tout en étant payé normalement. Sans effort de formation et soutien budgétaire adapté, en hiver 2022, la Suisse se retrouvera avec encore moins de lits de soins intensifs qu’aujourd’hui et encore des risques de mesures limitant l’activité sociale et économique.
Parallèlement, l’USS demande que les contrôles de protection de la santé sur les lieux de travail soient à nouveau renforcés. L’activité de contrôle des cantons a diminué.
Jusqu’ici, la Suisse s’est relativement bien tirée de la crise du coronavirus sur le plan économique. L’augmentation du chômage chez les travailleurs et travailleuses âgés et la nouvelle hausse des personnes en fin de droits sont préoccupantes. Les personnes concernées ont besoin d’une meilleure protection.